SNUipp-FSU Espagne

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Retraites : interpellons nos sénateurs ce 23 septembre 2010.

Réforme des retraites :

La date du 23 septembre a été choisie parce que le sénat examinera ce jour-là le projet de loi sur les retraites.
Le SNUipp invite les enseignants du premier degré à participer à cette nouvelle journée de mobilisation et à interpeller les sénateurs  représentant les français établis hors de France.

 

Pour faire un email groupé, faites un copier / coller des adresses ci-dessous :

jp.cantegrit@senat.fr ; m.cerisier-ben-guiga@senat.fr ; c.cointat@senat.fr ; r.delpicchia@senat.fr
; l.duvernois@senat.fr ; a.ferrand@senat.fr ; c.frassa@senat.fr ; j.garriaud-maylam@senat.fr ;
m.guerry@senat.fr ; c.kammermann@senat.fr ; c.lepage@senat.fr ; r.yung@senat.fr
 
Objet :

Réforme injuste des retraites
 

 

Corps du message ( faites aussi un copier / coller  de la lettre )  :
 
Madames, Messieurs les sénateurs,
 
Les salariés se sont mobilisés dans des proportions exceptionnelles le 7 septembre 2010
à l’appel des organisations syndicales. Le caractère injuste et inefficace de la réforme
des retraites à l’examen en ce moment au parlement malgré nos protestations est à
l’origine du conflit en cours. Cette réforme va aggraver les inégalités sans répondre aux
enjeux de long terme. La méthode utilisée qui a consisté pour l’essentiel à recevoir les
syndicats sans jamais réellement les entendre a contribué à accroître les tensions.
Les annonces du 8 septembre 2010 qui se veulent une réponse aux mobilisations ne
modifient pas la logique globale de la réforme proposée. Les injustices demeurent. Le
calendrier précipité ne permet pas d’être entendus.
Le recul de l’âge d’ouverture du droit à la retraite de 60 ans à 62 ans, combiné à
l’augmentation simultanée de la durée de cotisation, va fortement pénaliser les salariés,
et plus particulièrement tous ceux qui ont commencé à travailler jeunes, qui seront
amenés à contribuer plus que les autres au financement du système sans acquérir le
moindre droit supplémentaire.
Le recul de l’âge du taux plein de 65 ans à 67 ans va durement aggraver la situation des
salariés qui ont eu des parcours professionnels morcelés, en particulier les femmes dont
près de 30% font valoir aujourd’hui leurs droits à la retraite à 65 ans pour éviter une
pénalité sur leur pension et ceux qui sont conduits à entrer tardivement sur le marché du
travail.
Ce report des âges légaux va entraîner un prolongement du chômage pour les nombreux
salariés qui ne sont plus en activité lorsqu’ils partent à la retraite ce qui les pénalisera
financièrement tout en reportant les charges financières sur d’autres comptes sociaux.
La pénibilité du travail n’est pas reconnue dans ses conséquences sur l’espérance de vie
des salariés qui y ont été exposés.
Les fonctionnaires se voient imposer une hausse drastique du taux de leur cotisation, en
période de gel des salaires, conduisant à une baisse importante et injuste de leur pouvoir
d’achat.
Au total, le projet de loi de réforme des retraites fait reposer l’essentiel de l’effort
sur les salariés, ne répond ni aux questions d’emploi, en particulier des jeunes et des
seniors, ni à la résorption des inégalités ni au besoin de financement. Les salariés
devraient accepter de payer la facture de la crise financière et économique dont ils ne
sont pas responsables. Cette réforme est donc inacceptable.
Pour toutes ces raisons, au nom des salariés nous vous demandons solennellement
d’entendre le point de vue des organisations syndicales dans la perspective de définir un
ensemble de mesures justes et efficaces pour assurer la pérennité du système de
retraites par répartition.
Dans ce contexte le vote de ce projet dans sa logique actuelle n’est pas d’actualité.



21/09/2010
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