MOBILISATION pour de justes RÉMUNÉRATIONS AEFE
Certaines de nos demandes répétées tant de fois, de tant de façons et depuis si longtemps font l'objet de vagues acquiescements mais d'aucune décision de l'administration.
Les pertes financières injustifiables s'accumulent pour le personnels.
L'ISVL (Indemnité Spécifique de Vie Locale, indemnité de résidence) :
L'Agence est consciente que l'ISVL d'Espagne est l'une des plus basse du monde, mais elle ne l'a augmenté que de quelques pourcents ces dernières années, et aujourd'hui cette indemnité de résidence représente moins de 10% de l'indemnité d'expatriation !
De plus, en cas d'arrêt maladie, elle est réduite de 50%. Le ministre Bernard Kouchner avait promis que les dispositions seraient prises. Le représentant du MAE n'a pu donner aucune réponse positive au dernier conseil d'administration de l'Agence.
Nos revendications restent modestes :
- Percevoir 15% de l'indemnité d'expatriation. Comme c'est le cas pour les personnels du MAE, tout simplement. C'est un minimum !
- Conserver l'intégralité de l'indemnité pendant un congé maladie ... comme les personnels du MAE, tout simplement.
L'avantage familial (mis en place en octobre 2007) : il cumule les problèmes et surtout les pertes de revenus sèches pour les familles.
- Les frais de première inscription ne sont pas pris en compte. Ils font pourtant partie des frais de scolarité (et sont reconnus comme tels par ailleurs). L'AEFE est consciente du problème, elle affirme en faire une priorité, mais quand la FSU propose son exonération lors du dernier Conseil d'administration, elle refuse de faire voter cette proposition.
- Les prélèvements sociaux (csg-rds) sont enfin pris en compte à partir de 2009/10, mais ne peuvent pas l'être pour 2007/08 et 2008/09 ... Encore une fois, ce sont les personnels qui font les frais du retard du règlement de cette "erreur" : de 400 à 600€ par enfant !
- Le SFT (Supplément Familial de Traitement) est un "élément constitutif de la rémunération principale" dans la fonction publique. En Espagne, les personnels percevaient son équivalent jusqu'à octobre 2007. Depuis, la réforme de l'avantage familial qui devait améliorer la situation des personnels de l'AEFE (et qui l'a été dans de nombreu pays) s'est traduit en Espagne par des pertes de revenus annuels allant de 500 à plus de 2000€ (oui, deux mille euros) !
Nos revendications sont simples :
- Exonération des frais de première inscription.
- Rattrapage des pertes d'octobre 2007 à août 2009 (prélèvements sociaux non pris en compte mais aussi "réparation" de l'erreur pour Madrid).
- Compensation de la perte historique du SFT.
Il serait trop long de refaire l'historique des rencontres, des courriers, des interventions dans les instances, des motions de grèves, ... depuis trois ans et plus. Ces pressions constantes ont contribué à débloquer l'avantage familial (mais le problème n'a pas été entièrement résolu).
L'administration, par nature, pense qu'une absence de réponse vaut pour accord. On ne cesse de nous dire, lors des rencontres, qu'il ne se passe rien ici ou là, comme pour montrer qu'ailleurs les collègues sont satisfaits.
C'est pourquoi la FSU appelle TOUS les collègues à agir, ensemble, en même temps, pour que l'AEFE apporte des réponses concrètes aux revendications de tous*, afin que TOUS les collègues perçoivent les justes rémunérations de la part de l'Agence.
"tous*" : les personnels lors des réunions d'informations syndicales et lors des assemblées et dans les salles des profs, mais aussi les syndicats (voir leurs sites et leurs professions de foi)...
Pierre Brezot